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Éjectée d'un plan à trois

Oui. En un claquement de doigts, littéralement, je me suis tapée la honte de ma vie. Le pire, c’est que j’ai mis plus de dix secondes pour comprendre ce qu’on me demandait et qu’il a fallu le geste du menton vers la porte pour me rendre compte que j’étais congédiée.
Comment ai-je pu en arriver là?! Je me le demande. Le plus dur ça a été de les côtoyer après comme s’il ne s’était rien passé. Comme convenu

C’était le plus beau couple que j’aie jamais connu. Le genre qui se contentait de vivre leur amour ni plus,ni moins. Le genre qui ne se gêne pas pour se dire pleins de beaux poèmes en public, qui sort souvent et qui ne respire que pour leur amour. En somme,le genre de couple qui fait qu’on se remette en question et qu’on avale verre sur verre .

J’aimais être avec eux et être témoin de leurs baisers langoureux ou de leurs conversations pas très catholiques. Je faisais souvent celle qui ne les calculait pas, celle à l’esprit très ouvert que rien ne peut choquer. Apparemment c’était vrai, mais en réalité ils m’excitaient. Les regarder et savoir qu’ils viennent de faire « ça » dans les toilettes ou sur une piste de danse sans lumière, ou tout simplement qu’ils ont passé toute une journée ensemble m’obligeait bien souvent à me croiser fermement les jambes pour ne pas trahir mes pensées.

Mais il faut dire que je ne réussissais pas tant que ça, car un soir Nicky a décidé de ramener la conversation sur les plans Q à trois. Les autres débattaient bruyamment. On aimait parler de ça. Moi, naturellement je ne suis pas contre et je l’ai fait comprendre et c’est à ce moment-là que tout fût joué. Nick m’a longuement regardée, de ces regards qui excitent illico, et a ensuite cherché les yeux de son compagnon. Mon coeur s’est mis à battre très fort, nos regards se sont croisés et j’ai vite compris. Du coup, ils n’ont pas eu besoin de trop de mots pour me convaincre de ce qu’ils avaient en tête. J’étais partante et déjà bien mouillée.

Femme nue mouillée. (c)Pixabay

Ce soir là, j’ai retrouvé Nick chez lui, excité au plus haut point, et au moment de se faire la bise, celui-ci a laissé sa main glisser sur mon sein gauche. Il n’en a fallu pas plus pour m’allumer complètement. Mon petit bouton à l’intérieur de la jambe palpitait déjà et j’ai bu d’un trait le verre qu’il m’avait offert.

Affalé sur le canapé, torse nu, son amoureux me regardait avec un sourire en coin. Il y eût un moment de gêne mais qui s’est tout de suite dissipé quand j’ai senti les doigts de Nick sur ma nuque. Je me suis retournée et on s’est donné le plus beau baiser du monde. C’était comme si on s’était cherché pendant longtemps et qu’on s’était enfin trouvé. J’en ai eu le vertige et je me suis mise à le caresser comme si je voulais le manger là tout de suite. Je brûlais de le sentir en moi.

Dans un élan de jalousie ou je ne sais plus trop ce que c’était, James son ami s’empare de lui par derrière et a commencé à le déshabiller. Celui-ci me délaisse tout de suite pour aller retrouver son bâton de canne à sucre. Plus sauvage qu’eux dans leur désir l’un de l’autre, il n’y en avait pas. Dans cette envie de se pénétrer,de s’embrasser et de se sucer partout, ils brisaient tout sur leur passage. Arrivés sur le canapé, ce n’était plus deux corps qui s’enflammaient mais deux boules de feu qui ne demandaient qu’à se fusionner. Et je ne pouvais que comprendre, cela faisait cinq jours qu’ils s’abstenaient en mon honneur.

Mais dans tout cela, ils m’avaient oubliée. Complètement oubliée. Je ne me suis pas laissée démonter pour autant. J’étais là pour baiser et j’allais baiser. Je me suis alors déshabillée et suis allée les retrouver. Les fesses des hommes en pleine action ont toujours eu le don de m’exciter et en regardant celles de James qui se démontaient entre les cuisses de Nicky, je n’ai pas pu m’empêcher de me pincer un téton et de mettre un doigt entre mes grandes lèvres. Je me suis rapprochée pour lui caresser les fesses, il ne semblait pas le remarquer. Pas plus que Nick, que j’ai masturbé pendant une demi minute. C’était si bon de serrer sa dure queue dans ma main mais lui ne me remarquait même pas. Tout son monde se réduisait a cet engin entre ses fesses et il poussait des gémissements à faire jouir un moine.

Je me suis rhabillée et je suis partie.(c)Pixabay

Je n’en pouvais plus et j’ai alors décidé de m’occuper de moi toute seule. Je me suis mise sur l’accoudoir du canapé et je frotte ma petite fleur dessus sensuellement en accélérant les tours de reins de temps en temps. J’ai eu envie d’être sucée mais…
Ce n’était pas du tout ce que je m’imaginais dans mes fantasmes et je commençais à me faire pitié. Moi,réduite à ça.

Entre temps, mes compagnons essayaient de changer de position. Moi, je me triturais mon petit bouton de plaisir. James me regardait et , oh enfin il semblait me remarquer, et c’est à ce moment-là que le claquement de doigt fatidique se fit entendre suivi du menton qui me montre la porte. La honte! Quand je me dis que c’est moi qui ai vécu ça. Moi! Sans faire d’histoires, j’ai pris mes affaires et je suis partie rejoindre Xavier mon sexfriend du moment,et j’ai pu tout à mon aise jouir jusqu’au lever du jour. Xavier,mon doux Xavier…

Ma dignité en a pris un gros coup et j’ai dû vivre avec ça tout en restant la bonne amie que j’ai toujours été mais j’ai enfin compris aussi à quel point ils s’aimaient et se moquaient de l’existence des autres et que même pour la bonne cause,il n’est pas très judicieux de s’immiscer dans les histoires des autres .

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Auteur·e

fednaperla

Commentaires

Métellus Vaïna
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Waow!! Encore une fois, je suis captivée par cette lecture de l article. Elle est mmmmhhh! Pawol la trop pou m exprimer .... wouy! Félicitations!! J attends d autres....

Andeve
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Parfois les mots sont superflus Vaina. L'essentiel c'est qu'on se comprend ;-) Ne t'en fais pas, les autres vont suivre. Merci à toi.