Lettre à une mère partie trop tôt
24 mai 2016
Notre amitié n’était pas spontanée. Pourtant, elle était sacrée. Je te regardais vivre et je détestais la vie. Non, je détestais plutôt celui qui t’empoisonnait la vie. Lorsque, sous les coups de ce géniteur, je perdais connaissance, ton inaction me révoltait jusqu’à-ce que j’ai compris que ta passivité était ta plus grande preuve d’amour. Humiliée, maltraitée, déçue, tu pansais tes blessures et tu séchais tes larmes pour t’accrocher à la…