Andeve

De chez lui, avec amour

De chez lui, avec amour, disait-il.
Et tout en lui était amour
Mais elle n’a jamais su lui parler
Et elle s’était tu.

Elle aurait dû le regarder
L’approcher
Lui sourire
lui parler
Mais elle n’a jamais pu
Et le temps a passé.

Leurs yeux trouvaient toujours le moyen de se rencontrer
Et leurs coeurs, de battre au même rythme.

Pourtant, elle n’a jamais pu s’empecher de penser à lui
De rigoler avec lui dans sa tête, de lui raconter plein de choses
Des choses que seuls eux pouvaient comprendre
Mais elle n’a jamais su lui parler.

Elle le regardait, il dtournait les yeux
Il l’approchait, elle le fuyait
Mais, ils s’attiraient comme deux corps contraires
Et malgré tout

Leurs yeux trouvaient toujours le moyen de se rencontrer
Et leurs coeurs, de battre au même rythme.

C’etait fou, c’était interdit
Ils n’avaient pas le droit de se confier
mais, ils n’en avaient pas besoin
Ils savaient déjà tout.

Ils savaient qu’ils ne s’aimaient pas
Qu’ils ne se detestaient pas non plus
Mais, ils savaient
Oui, ils savaient
que ce qu’ils ressentaient etait magique et perilleux.

Leurs sentiments n’avaient pas le droit d’exister
Il a fallu les enfouir au plus profond d’eux mêmes
Pour ne pas se regarder, s’approcher, se sourire et se parler
Mais, malgré tout

Leurs yeux trouvaient toujours le moyen de se rencontrer
Et leurs coeurs, de battre au meme rythme.

De chez lui, avec amour, disait-il
Mais tout cet amour
Elle n’a pas pu l’apprivoiser
Et le temps a passé.


Faut-il avoir peur des sextoy?

Une fille avec un sextoy est rarement bien vue. Ce jouet peut lui attirer le pire des regards de son entourage, de la société et même de ses partenaires. Pourtant,ce n’est rien qu’un petit instrument capable de vous assurer vos plus belles parties de plaisir en solo où vous voulez, quand vous voulez et comme bon vous semble.

Par définition, un sextoy ou un jouet sexuel est un objet principalement utilisé pour faciliter le plaisir sexuel. Autrement dit, pour le rendre plus accessible et plus varié. Alors, posséder un jouet sexuel dans son tiroir ne veut dire en aucun cas que vous êtes en mal de partenaire ou que vous êtes lesbienne ou bisexuelle (ce qui peut être le cas, bien sûr) ou encore moins que vous êtes insatiable. Au contraire, c’est le signe que vous chérissez énormément vos moments de plaisirs intimes et que vous tenez à les éterniser ou à les pimenter en disposant à portée de main tout ce qui peut décupler cette sensation intense.

Il existe de nombreux types de jouets sexuels. Pour homme, pour femme ou pour les deux genres à la fois. Mais les plus basiques pour les femmes restent le godemichet et le vibromasseur. Le godemichet est ce petit appareil conçu principalement pour la pénétration. Il a souvent la forme d’un pénis mais peut aussi se présenter sous différentes formes, et certains avec des stimulateurs clitoridiens tout comme le vibromasseur , dont le nom décrit déjà l’activité, qui lui, est doté d’un moteur électrique qui fait vibrer des petites pièces en caoutchouc destinées à masser la zone sur lequel il est posé jusqu’à ce que monte l’excitation et tout ce qui s’ensuit. À défaut d’un godemichet ou d’un vibromasseur à proprement parler, pleins d’autres choses de votre cuisine ou de votre salle de bains peuvent également tenir le rôle. Par exemple une banane, un concombre, une aubergine, une bougie ou encore une brosse ou un rasoir électriques.

Entendre une fille de chez moi(Haïti) avouer qu’elle possède un jouet sexuel est une chose quasiment impossible sauf celles qui aspirent ou qui croient à leur émancipation. Pour une fille, avouer une telle chose c’est prendre le risque de passer pour une insatiable qui marche le cul à l’air. C’est aussi prendre le risque de se faire harceler tout le temps ou tout simplement entendre dire de soi « she’s a boy », que son jouet sexuel c’est pour pouvoir bien coller les petites comme soi. Alors que toutes ces impressions sont complètement fausses, elles préfèrent tout simplement ne pas s’exposer.

Rares sont celles qui oseront entrer dans une pharmacie et demander un lubrifiant ou dans un sex-shop pour se procurer le vibromasseur dont elles ont tant envie, bien qu’à ma connaissance il n’existe pas de sex-shop à proprement parler ici. Celles qui admettent leur possession ou qui ne paressent pas estomaquées qu’une amie utilise un jouet sexuel sont celles qui se sentent libres de mener leur vie sexuelle comme elles veulent, qui sont conscientes qu’elles peuvent avoir un peu de plaisir toutes seules sans être totalement dépendante d’un partenaire et qui n’ont aucune raison de se cacher de quoi que ce soit. Elles sont rares mais elles existent.

Avoir un sextoy ne signifie nullement donc que vous êtes une libertine ou une nymphomane mais que tout simplement votre plaisir et votre jouissance, vous les prenez à cœur et que vous vous procurez des moyens de les nourrir, de les faire épanouir et de les savourer aussi longtemps que vous le pouvez.


4 étapes d’une bonne relation sexuelle

Il n’existe pas de recette miracle pour qu’une relation sexuelle soit parfaite et fasse tout de suite grimper aux plafonds. Non. Tout dépend de l’expérience des partenaires et de leur savoir-faire. Néanmoins, il existe des étapes clés qu’il ne conviendrait en aucun cas de négliger si l’on tient à marquer le coup et faire quelque chose de mémorable et de sublime. Ces étapes sont plus ou moins indépendantes l’une de l’autre et il n’y a pas de bon ordre pour les franchir car les situations ne sont jamais vraiment les mêmes. À chaque fois c’est un scénario différent et, entre vous et moi, il va sans dire que parfois on se passe bien des préliminaires. Alors voyons ensemble dans les lignes qui suivent en quoi consistent ces quatre étapes clés.

 

L’excitation, tu provoqueras

En premier lieu, c’est l’excitation. C’est de cette étape que découle toutes les autres. Autrement dit, c’est l’étape déclencheur. Alors pour la réussite d’une relation, chacun des partenaires doivent s’assurer de l’excitation physique et mentale de l’autre. Il s’agit en quelque sorte de faire une première préparation du terrain, essentielle et nécessaire, car la fatigue, l’angoisse ou l’absence d’envie carrément, peuvent être au rendez vous. C’est le fait de stimuler son partenaire et de l’amener à être sur la même longueur d’onde que soi. C’est lui titiller l’esprit et réveiller ses sens. Les petites attentions, les caresses fuyantes, les regards coquins et les messages sexy dans la journée peuvent très bien faire l’affaire. Ou encore, il suffit juste de dire tout bonnement son envie et laisser ces quelques mots faire leur chemin.

2138732091_89c55c6f00_o

Les préliminaires, tu ne négligeras

Ensuite, ce sont les préliminaires.C’est le temps des baisers longs et langoureux, des caresses, des chuchotements dans le cou. Le temps d’enflammer son partenaire pour que l’étape suivante soit magique. C’est le temps d’explorer toutes les parties de son corps, de trouver les endroits sensibles et de s’y attarder sensuellement, le temps de faire monter la pression de façon sensationnelle. La bouche, les yeux, les mains doivent effectuer un travail exceptionnel jusqu’à ce que votre partenaire vous supplie de passer à l’étape suivante. Le temps des préliminaires peut varier d’une personne à l’autre et dépend largement des situations. Si la personne est déjà toute excitée, la température monte beaucoup plus rapidement et ainsi les préliminaires dureront moins. Généralement, le temps pour une femme d’être prête à passer à l’acte est de 20 à 30 minutes.

 

La pénétration, tu ressentiras

L’étape suivante : Le plateau ou la pénétration. C’est l’étape cruciale d’une relation sexuelle. L’étape qui fera monter le plaisir au plus haut degré. C’est le moment d’imaginer toutes les positions et toutes les techniques pour amener son partenaire à atteindre l’orgasme et être au paroxysme de son plaisir, le moment d’essayer de nouvelles choses et c’est à ce stade aussi que l’accessoire fait montre de ses prouesses jouissives. Prouesses pour lesquelles les préliminaires sont parfois négligeables. La pénétration n’est pas obligatoirement nécessaire pour atteindre l’orgasme car on peut l’atteindre de pleins d’autres façons. Et, encore attention ! Parvenir à l’orgasme ne doit pas être votre objectif premier, sinon vous passez à côté. Comme disait l’autre, c’est le voyage qui compte et non la destination. Votre plaisir doit découler de celui que vous offrez à votre partenaire et vise versa. Soyez sûr que votre partenaire prenne tout son plaisir au moment de l’acte et, croyez moi, vous ne manquerez pas de le constater lorsque ce plaisir atteindra son point ultime.

 

Les chuchotements, tu apprendras

La dernière étape dans une relation sexuelle c’est l’étape post coïtale. L’étape ou il faut avoir l’art de la conversation ou simplement savoir quoi dire et comment le dire. Que ce soit par la parole, avec les yeux ou avec les mains. Il faut savoir chuchoter les mots doux, faire une dernière petite caresse et signifier à votre partenaire qu’il vous a fait jouir comme personne. Vous pouvez aussi lui faire un petit compliment sur son accessoire ou sur son corps tout entier. Et si ce n’était vraiment pas si terrible que ça, soyez quand même bien élevée, choisissez le bon moment pour le dire simplement et diplomatiquement pour éviter de blesser son partenaire. Ainsi, la prochaine fois pourrait être mieux et si vous ne voulez pas qu’il y ait de prochaine fois, retirez vous poliment. Toujours est-il que vous ne restiez pas dans votre silence et gâchiez un instant merveilleux ou laissiez votre partenaire penser un tas de choses qui sont probablement loin de la réalité.

 

Soyez la meilleure version de vous même et améliorez dès aujourd’hui votre façon de faire l’amour !


La mastubation : petit péché, grand plaisir

 

La masturbation féminine quoi qu’on en dise reste encore un sujet très tabou, un secret inavouable, une gêne angoissante. Pourtant, elle n’est que plaisir, joie et bonheur. Elle n’apporte que des bienfaits, avec seuls risques possibles : la dépendance et l’exclusivité. Alors pourquoi est-ce si difficile d’avouer qu’on s’accorde un petit moment de plaisir en solo ? Comme si c’était quelque chose de vilain ?

 En effet, aujourd’hui encore, la morale religieuse considère la masturbation comme un acte pervers et on comprend bien pourquoi en voyant l’étymologie du mot masturber : du latin masturbare, mas « viril » ou manus « main » et turbare « agiter » ou struprare « souiller ». Mais, on a tous fini par comprendre que se faire du bien, prendre soin de soi et apprendre à connaitre son corps, ses désirs et ses fantasmes (car, oui, la masturbation permet tout ça) ne peuvent en rien être quelque chose de malsain, de sale et de pervers. D’autant plus qu’on ne fait du mal à personne et que du même coup on prend soin de sa santé sexuelle, physique et psychologique. Et, c’est encore moins un acte égoïste, car celles qui se masturbent savent mieux que quiconque ce qui les fait vraiment grimper aux rideaux et ce qu’elles attendent d’un partenaire et ainsi, elles arrivent facilement à guider celui-ci lors de leurs ébats et à profiter pleinement tous les deux d’une jouissance maximale.

20160818_220343.png

Pourtant cette honte et cette gêne d’avouer qu’on aime se donner du plaisir en solo est encore ancrée dans notre culture alors que beaucoup de femmes la pratiquent. Notre éducation y est pour beaucoup. On nous apprend dès l’enfance que notre partie génitale est une zone interdite et réservée, nous confinant ainsi dans une crainte et un refus d’explorer et de s’approprier notre corps et cela persiste jusqu’à l’âge adulte ou l’on risque probablement d’être frustrée sexuellement. Mais, si on est assez futée, on découvre très tôt les joies de la masturbation et on en profite avec plaisir et volupté car c’est un acte réjouissant et apaisant.

À part découvrir son corps, ses zones érogènes et ses désirs, les vertus de la masturbation sont nombreuses. Elle permet, entre autres, de se détendre, de se relaxer en diminuant le stress, de dormir mieux, d’améliorer son rythme cardiaque au même titre que le sexe et d’apaiser certaines douleurs comme les maux de tête. Celles qui s’y adonnent ne sont pas uniquement et typiquement celles qui sont en manque ou les célibataires. On peut très bien être en couple ou mariée, être très épanouie sexuellement et ressentir tout de même l’envie de s’offrir un peu de plaisir toute seule de temps en temps. Des études scientifiques montrent en effet que celles qui se masturbent ont, généralement, une vie sexuelle plus épanouie et jouissent plus facilement lors des rapports.

selle de bicyclette.png

 Les seuls inconvénients de cette petite pratique, ou plutôt grande pour certaines, est la dépendance et l’exclusivité. En effet, on peut en devenir accroc et en user comme d’une drogue chaque fois que ça va mal ou chaque fois qu’on n’arrive pas à dormir et même quand on se sent parfaitement bien car c’est vrai qu’elle (la masturbation) fait l’effet d’une cigarette ou d’une bonne douche, en une version plus sensuelle. Mais, c’est une dépendance agréable tout compte fait car elle n’aura aucun effet néfaste sur la santé à part ce sentiment de dépendance. Il faut juste essayer de ne pas être trop violente pour ne pas provoquer des irritations. Ce qui peut être posé comme un problème c’est l’exclusivité. Rester seule avec soi à se donner du plaisir et ne pas vouloir ou ne pas sentir le besoin ou la nécessité d’aller vers les autres peut être le signe d’un repli sur soi-même et d’une vie sexuelle appauvrie, alors que le plaisir sexuel, et surtout ce petit plaisir solitaire qui se trouve très bien pour pimenter une relation, est beaucoup plus riche et plus épanouissant quand on a quelqu’un avec qui le partager.

jet d'eau masturbation.png

Il n’y a aucune raison d’avoir honte ou de se sentir gênée de dire librement qu’on se donne du plaisir et qu’on adore ça, car c’est une preuve que l’on s’assume, qu’on s’affirme et qu’on se sent libre de faire ce qu’on veut. D’autant plus, que ça ne fait que du bien par tous les moyens. Si vous vous lancez à peine, tachez seulement de trouver votre technique et les moyens nécessaires (oreillers, objets, jet d’eau, etc.).(c)pixabay


À la poursuite du plaisir

« Suis-je devenue frigide? » Elle s’est souvent posée cette question le mois dernier, et cela l’inquiétait vraiment. Autrement dit, cela la hantait. Elle n’arrêtait pas d’y penser, depuis ce soir-là où elle s’est laissée peloter par Greg et qu’elle n’a rien ressenti. Vraiment rien, sinon de l’agacement. Grégoire, son petit Greg, qui lui a offert son premier orgasme…. C’était impensable. Il y avait sûrement quelque chose qui clochait chez elle. Était-ce dû à ses huit mois d’abstinence ? Probablement. Elle n’en savait rien. En effet, ça faisait presque neuf mois qu’ elle ne s’était pas réveillé avec un homme à ses cotés. Mais, c’est elle qui l’a voulu ainsi. Elle a voulu cette pause et elle n’aurait jamais pensé qu’elle aurait pu lui enlever toute sensation de désir par la suite et lui donner l’impression qu’elle était froide.

Son corps ne répondait plus à aucun plaisir et, elle, elle ne pensait qu’à ça. En désespoir de cause, elle en a parlé à une amie. Elle s’est sentie gênée sur le coup mais il le fallait, elle avait besoin d’aide.  Surprise d’apprendre qu’elle ait pu passer tout ce temps-là sans faire l’amour, son amie lui a tout de même appris qu’elle avait besoin d’un stimulus, d’un excitant, pour réapprendre à connaître son corps et se le réapproprier. Il ne fallait pas trop y penser. Au bout du compte, ça viendrait tout seul. Mais, surtout, elle avait besoin d’un partenaire expert en jouissance féminine pour la remettre sur les rails.

heureuse3.png
(a) gettyimages.

Elle n’avait pas très bien  compris cette histoire de réapprendre et se réapproprier son corps mais elle s’était tout de suite mise en quête du stimulus en question et s’était dit que le partenaire viendrait après, si tout s’arrangeait. « On verra. » Du coup, elle dévorait tout ce qui relatait du plaisir sexuel : livres, films, jeux, documentaires, etc. Elle n’était pas devenue une obsédée, mais en moins d’un mois, elle connaissait la plupart des positions du Kamasoutra. Alors, ce qui devait se produire, s’est produit. Elle a retrouvé sa chaleur, sa joie. Aujourd’hui, elle sourit bêtement tout le temps et elle s’est même surprise à se toucher agréablement de temps en temps. C’était déjà ça.

Au bout d’un moment, elle n’en pouvait plus, son corps criait de désir, trop longtemps endormi. Il avait besoin d’être assouvi. Ses attouchements ne suffisaient plus et une crise de nerfs était à éviter. Elle était heureuse de ce constat et elle a voulu en profiter un peu,  donc, elle a appris à mieux connaitre son corps et surtout son désir. Ça faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas ressenti une chose pareille.

Elle a réappris à connaitre son corps et à se libérer. (a)pixabay
Elle a réappris à connaitre son corps et à se libérer. (a)pixabay

Elle s’est ensuite mise à la recherche de ce partenaire expert, il lui fallait trouver ce soldat Ryan. C’était sa mission.  Mais ça lui a pris plus de temps que prévu. Il n’y avait pas urgence et elle ne voulait pas se coltiner n’importe qui. Elle ne pouvait pas coucher simplement pour coucher. Ce n’était pas son genre, et les personnes qu’elle avait rencontré jusque-là ne semblaient faire l’affaire, soit ils étaient trop entreprenants, trop narcissiques, trop nuls ou trop rabougris.

Alors, elle a décidé de prendre son temps et de laisser le partenaire rêvé lui tomber dessus. Et, sans intention aucune, elle s’est rendue à cette fête d’anniversaire à laquelle elle était invitée. Elle n’avait pas l’intention de rester, elle voulait juste voir quelques personnes et s’en aller. Ses vœux faits et son cadeau remis, elle est allée se chercher un verre lorsqu’elle a senti que des yeux l’épiaient. Elle s’est retournée et, en effet, il était juste là. Il fixait son regard sur elle. Elle ne le connaissait pas. Elle s’est détournée très rapidement mais elle eu le temps de noter qu’il était de grande taille et terriblement sexy. Un point pour lui. Son soldat Ryan était en vue.

Son regard lui brûlait la peau. De temps à autre, leurs yeux se rencontraient et son corps se réveillait déjà. Elle a failli perdre contenance mais elle s’est maîtrisée à temps. Il n’était pas question que quelque chose trahisse son bouleversement. Ça ne lui était jamais arrivé d’avoir un coup de foudre. Elle ne s’y attendait vraiment pas. Certes, elle voulait rencontrer quelqu’un mais elle ne pensait pas avoir ce vif désir dès le premier coup d’œil. Cela lui faisait perdre ses moyens. Elle a eu chaud, elle a eu froid et, tout ça, en même temps.

(a)pixabay
(a)pixabay

Il s’appelait Carl et, oh mon Dieu ! C’était un intello et un geek ! Un intello sexy, comme elle les aime. Il était aussi super gentil. Pas de doute. Elle était conquise. Mais, elle jouait encore à faire l’indifférente. Étant quelqu’un de très réservée, elle n’a rien laissé paraître de son trouble. Il faut aussi dire que ça ne lui plaisait pas trop qu’un inconnu ait pu ainsi bousiller son calme intérieur. Peu de temps après, ils se sont retrouvés à parler de tout et de rien et à rire ensemble comme de bons vieux amis.

Elle n’avait jamais séduit quelqu’un consciemment, mais cette fois, elle était sûre qu’elle l’aurait fait. Pendant qu’elle le fixait intensément, elle savait exactement ce qu’elle voulait mais elle ne devait pas se montrer trop empressée. Il a surpris son regard et comme s’il devinait ses pensées, son rire s’est figé , c’était comme si elle avait reçu une décharge électrique. Elle était raide de désir et il l’a embrassé. Elle a frissonné de la tête au pied et son corps s’est enflammé. À ce moment, elle était comme une torche qui brûle.

Elle l'aurait séduit,c'est sûr.(a)pixabay
Elle l’aurait séduit,c’est sûr.(a)pixabay

Bon sang ! Mais qui est donc ce mec pour la faire fondre ainsi, elle, toujours si maîtresse d’elle-même ? Une chose était sûre, par contre : elle n’était pas frigide. Il lui fallait juste une petite étincelle pour raviver sa flamme. Elle était juste là, devant elle, l’étincelle miracle. Il lui a proposé de rentrer. Elle a hésité. « On ne couche jamais le premier soir », s’est-elle dit dans un premier moment. Mais, il y a des occasions qu’on ne laisse pas passer. Il lui fallait vaincre ses démons et son corps était ravagé de désir, alors pourquoi pas ? Après neuf mois d’abstinence, elle lui devait au moins ça donc elle a accepté et elle a dit –« d’accord ». Et elle ne l’a pas du tout regretté.

Cette nuit fut l’une des plus merveilleuses qu’elle ait pu passer dans le lit d’un homme. Et pas n’importe quel homme, à présent. Il a su admirablement éteindre ce feu qui la consumait, lui a fait découvrir mille et un délices. Elle a pu enfin mettre à profit tous son savoirs sur les relations sexuelles. Là, elle était bien sur les rails et elle renaissait à l’amour et au plaisir. Pour être un expert, il l’était. Son corps, son regard, son rire, tout en lui l’excitait.  De ses mains et de sa bouche, elle a pu connaitre l’extase et elle était tout émerveillée devant son accessoire, elle n’en avait jamais vu d’aussi beau et elle s’est souvenue à quel point elle adorait être prise. Sa tête entre ses jambes, elle était comme une possédée et elle criait son nom comme une plainte. Du coup, elle ne s’est pas fait prier pour se laisser aller, profiter de ces instants, gémir et jouir. Elle pleurait et elle riait de plaisir. C’était magique et elle en a encore des frissons. Cela a duré tout un week-end. Un week-end d’amour, de bonheur, de plaisir et de jouissance et entre autres, elle cherchait un partenaire expert et elle a trouvé  le partenaire idéal. Elle a trouvé son soldat Ryan. Mission accomplie.

Elle a trouvé son partenaire idéal. (a)pixabay
Elle a trouvé son partenaire idéal. (a)pixabay

[…] il n’y a pas de femme frigide. Il n’y a que des hommes maladroits ! -Boris Vian


Petit éloge du désir


Dans mes lectures cette semaine, je suis tombée sur Petit éloge du désir, qui plutôt, en est un grand. Un véritable petit coffret de mots justes et sensuels dans lequel Belinda Canonne, l’auteure, déshabille minutieusement le désir et nous fait découvrir chaque parcelle érotique de ce petit mot. Paru aux éditions Gallimard, dans la collection Folio en 2013, ce livre de 114 pages et de 200 aphorismes est un hymne au bien-être que procure cette sensation qu’est le désir, une complainte  à l’érotisme, au plaisir et à la sexualité épanouie. Qui, d’ailleurs, n’a pas connu le désir ? Désir de vivre, désir d’aimer, désir d’être heureux, désir d’être désiré et désirable, désir de jouir… L’auteure de L’écriture du désir, elle, a su trouver les mots qu’il faut pour décrire ces sensations qu’on a souvent du mal à exprimer, tant il est difficile de poser des mots sur cet état de béatitude et de plaisir qu’est le désir.

Petit éloge du désir est un essai d’une très grande et belle poésie. Des images à couper le souffle, à pénétrer les pores et conduire à l’extase. Chaque aphorisme recèle de sa part de volupté , d’émotion et d’érotisme qui vous caressent agréablement la colonne vertébrale et vous figent. Une femme, son désir et la réalité de son désir : Beloizo. Un livre délicieux, à lire langoureusement et mielleusement.

(Aph.39 p.23)

  • […]Sauras-tu l’exprimer ? Quand sa main glisse sur ton sein, au-delà du plaisir, ou avant, cette émotion du consentement : il y a, à cet instant, dans le monde, quelqu’un à qui tu abandonnes les parties secrètes de ton corps, à qui tu permets cette caresse intime. Tu en es touchée, Dans un éclair tu te demandes même si la pudeur n’a pas été inventée pour avoir un secret à offrir…]


Haïti et son premier festival féministe

« Feminis ? poukisa ? » Littéralement « Féministe ? pourquoi ? » est le thème choisi cette année par l’organisation Nègès mawon, qui regroupent des féministes œuvrant dans le domaine culturel, pour lancer le premier festival féministe en Haïti qui porte également le nom de l’organisation. Cet événement qui se tiendra à Port-au-Prince du 18 au 24 juillet consistera en des ateliers, des conférences, des spectacles, des expositions et une causerie entres hommes sur leur rôle et leur responsabilité dans le mouvement féministe.

Un festival féministe, pourquoi ?

Selon Lucia Pascales Solages, l’une des instigatrices de ce festival , cette semaine d’activité est un moyen de plus de continuer la lutte contre les inégalités sociales qui sont flagrantes et dégradantes pour les femmes, un prétexte pour sensibiliser les gens sur l’importance d’un combat féministe en Haïti et sur les problématiques et les enjeux d’un tel mouvement sur l’émancipation sociale , économique et politique de la femme haïtienne, en utilisant le canal de l’art et de la culture afin de mieux atteindre le public. Une cinquantaine d’artistes et de personnalités importantes, dont trois d’entre eux arrivent des États-Unis et du Nigeria, prêteront leurs voix à cette noble cause en soulevant des questions liées à cette mentalité et en partageant leurs expériences et leurs analyses sur le mouvement.

(c) Reginald Louissaint Junior
(c)Réginald Louissaint Junior

Ce festival vise à toucher le plus grand nombre de personnes possibles afin d’inciter les gens à prendre position en se demandant pourquoi et qu’est ce qu’être féministe en Haïti. Et, afin de les aider à comprendre également que le féminisme n’est pas réservé uniquement aux femmes et ne veut pas dire être efféminé, que son but c’est d’anéantir les inégalités entres hommes et femmes et promouvoir les droits de ces dernières, et que c’est un combat qui concerne les humains, sans catégorie.

Cette campagne pour l’égalité sociale en Haïti est une grande première qui, on espère, apportera ses fruits et s’inscrira dans le temps à travers d’autres actions du même genre et du coup permettre à certains de comprendre que la femme n’est pas un être réduit, limité et faible par rapport à l’homme. On espère aussi que d’autres suivront le pas car ce n’est pas l’affaire d’un petit groupe en particulier ni d’une organisation mais celle de tous ceux qui aspirent à une société équilibrée et juste.

Source:www.lenational.org


Le harcèlement sexuel en Haïti, une banalité

Le harcèlement sexuel, qui est une sorte d’intimidation et de domination par des propos et des actes à caractère sexuels, est connu partout dans le monde. Cependant, à certains endroits, il est beaucoup plus flagrant que d’autres, jusqu’à ce que cela fasse partie du quotidien, devenant quelque chose de banal. C’est le cas d’Haïti, où le mot harcèlement, proprement dit, ne figure même pas dans le code pénal mais où il est considéré comme étant une agression sexuelle (non violente) et est donc punissable comme tel.

Je n’aurais jamais cru à quel point le harcèlement peut être à la fois frustrant et pénible, si je ne le subissais pas quotidiennement. On ne peut pas porter un legging, une mini jupe ou même un jean normal sans que les regards des passants ne vous réduisent à un objet sexuel, quand ils ne vont pas jusqu’à vous lancer des propos obscènes et dégradants. Ce qui arrive très souvent.

Certains le font innocemment, tant c’est banal. Ils croient vous honorer en vous mentionnant vos rondeurs mais ne soupçonnent pas tous les sentiments qui vous assaillent sur le moment: La peur, la pression, l’insécurité, l’impuissance etc. Si vous ne voulez pas vous faire harceler alors ne sortez plus du tout, car peu importe ce que vous portez, une mini-jupe ou une robe de grand-mère, ils trouveront toujours le moyen de vous insulter ou de faire une blague sexiste.

Le harcèlement vous suit partout: au boulot et à l’université notamment. Des professeurs qui assignent de bonnes ou de mauvaises notes, ou encore des patrons qui révoquent arbitrairement. Les victimes sont souvent réduites au silence car faire face à un ou des harceleurs n’est pas une mince affaire. Surtout si votre avenir en dépend.

Ainsi, les victimes sont doublement victimes. Ils subissent le harcèlement et se résignent à le subir car porter plainte peut s’avérer un vrai casse-tête et les suivis judiciaires ne sont pas garantis. Certes, le harcèlement est punissable mais on le prend au sérieux que quand il prend des tournures plus graves et aboutit au viol ou à d’autres violences sexuelles.

Parfois, les victimes ont aussi tendance à se culpabiliser. Ils pensent que s’ils sont harcelés c’est uniquement de leur faute, que le problème vient d’eux car c’est eux qui le provoquent alors qu’il n’en est rien du tout. Ce sont des victimes qui ignorent qu’ils sont victimes. Les harceleurs peuvent user de tous les moyens : le chantage, la pression, l’exhibitionnisme, les mauvaises blagues, les attaques directes et même d’un compliment à connotation sexuelle ou d’un regard sensuel, et ils peuvent aussi être n’importe qui : Un(e) patron(ne), un(e) professeur(e), un(e) collègue, un(e) ami(e), une connaissance, un passant ou même un membre de sa famille et sur les réseaux sociaux en particulier, ils pullulent.

Combattre le harcèlement est un défi de tous les jours. Savoir dire « NON » est nécessaire. Un « non » ferme et énergique qui peut très bien faire comprendre que cela ne vous plait pas, c’est la meilleure façon de se défendre. Se maitriser est primordial et à moins d’avoir une très bonne répartie qui peut désamorcer la situation en douceur, Faites un scandale. La dernière chose à quoi s’attend votre harceleur est que vous lui parlez calmement, ca peut le déstabiliser. Si vous jouez les timides ou si vous riez jaune, votre message ne sera pas clair. Et si malgré tout, vos paroles n’ont aucun effet, faites lui une scène, l’important c’est de ne pas garder le silence. Parlez-en à quelqu’un d’autre s’il le faut, ce serait plus facile de gérer le problème car c’est un devoir de ne pas tolérer les avances d’un harceleur.


Mariage, rime-t-il avec Age ?

La semaine dernière il y eut un mariage à la fac. Des mariages, il y en a eu quelques-uns mais ce qui rendait spécial et particulier celui-ci, c’est que c’est un professeur et une étudiante qui se sont dit « oui ». Ça ne devait pas être grand-chose pour certains, mais cette union a suscité pas mal de débats entre les étudiants, particulièrement sur la question de l’âge. C’est vrai qu’ils ne font pas des remarques ouvertement à ce propos mais à huis clos, ils ne se gênent pas et déballent toutes leurs réserves.

Monsieur est beaucoup plus âgé que madame. Oui, et alors ? En effet, ces soi-disant têtes pensantes de notre société imaginent mal qu’une si jeune femme ait consenti à se marier avec un homme qui ferait trois fois son âge sans intérêt financier. Ce qui suppose que le mariage n’aurait rien à voir avec l’amour mais serait plutôt un lien politiquement correct qui répond aux exigences de la société.

Je ne savais pas du tout que dans le mariage, le mode de vie d’un couple dépendait de l’âge des partenaires. Là, je ne parle pas du mariage forcé ou arrangé, mais de celui où les deux partenaires en ont pris la décision et ont donné leur consentement en toute lucidité et responsabilité. Toutefois, ce n’est pas l’écart d’âge qui pose un problème en soi, c’est de préférence l’ampleur de cet écart. Aux yeux de la société, il est normal que l’homme soit plus âgé que la femme. Mais quand cet écart dépasse une certaine limite, la femme est pointée du doigt.

Pour les femmes qui se marient, l’heureux époux ne devait pas correspondre à une image d’un homme rêvé pour qui elles ont eu le coup de foudre mais à un homme qui réussit à passer dans un modèle mathématique préconçu par la société.

Une femme n’a besoin de la permission de quiconque pour vivre libre et chercher son bonheur. Les règles préétablies par la culture ne devraient pas constituer une limite pour elle dans la poursuite de son bien-être et de son épanouissement. Elle a le droit et elle est libre d’aimer comme le chante la chanteuse Lianne La Havas : So who gives a damn about the age we are… ?


Pour le plaisir du sexe


Rares sont ceux qui disent ne pas aimer le sexe. Et encore, allez savoir pourquoi ! Car entre vous et moi, on sait très bien que c’est l’une des meilleures choses de la vie. On aime tous de temps en temps prendre nos pieds. Pour certains, c’est carrément le meilleur moment d’une journée ou d’une semaine.

Qui d’ailleurs, n’a pas un jour rêvé que sa vie se résume à manger, dormir, écouter de la musique, danser, aller à la plage et faire l’amour ? Mais dommage, la vie n’est pas aussi facile. Oui, dommage !

Il y en a même qui oublient tout bonnement ce que c’est que de s’envoyer en l’air et d’en trouver du plaisir. Non, mais, vous imaginez ? Oublier ce que c’est que de faire l’amour… Mais attention quand même, je n’ai nullement l’intention de juger ni de froisser personne, car il y en a qui, vraiment, détestent le sexe et n’y trouvent aucun plaisir (les asexuels), ou ont tout simplement arrêté cette pratique pour des raisons de santé, et je respecte ça. Mais le sexe est indispensable dans une vie si l’on compte tous les bienfaits que l’on peut en tirer.

statuesexe

Il rajeunit, il affûte la mémoire, il booste la confiance en soi, et il rend heureux. D’ailleurs, rien que d’y penser, ça relaxe. En plus du plaisir intense qu’il procure à votre corps, le sexe est un exercice qui vous aide à avoir une meilleure santé. Il réduit les risques de crise cardiaque et de dépression, il soulage les maux de tête, embellit votre peau et vos cheveux, Et oui, pas besoin de tout un attirail de produits chimiques, les huiles sécrétées par votre corps suffisent à vous donner un teint éclatant et de beaux cheveux. En plus de ça, il vous aide à dormir mieux et surtout à maigrir et à déstresser. Alors pourquoi s’en priver ? Sinon, uniquement pour les raisons citées en haut ?

Mais, évidemment, l’excès en tout, nuit. À force d’aimer le sexe et de s’y adonner excessivement, on peut en devenir dépendant. Et toute dépendance entraîne son lot de problèmes. On peut, suite à cela perdre sa confiance en soi, être dépressif ou carrément devenir Nymphomane ou Satyriasique. Mais je vous ai parlé de tout ça dans un autre billet. En attendant, Jouissons au max.